Notre revue ESG : Où en sommes nous de l’ESG en 2022 ?

2022 a été marquée par de nombreuses avancées dans la prise en compte des critères ESG, Environnement, Social et Sociétal et de Gouvernance. Pour rappel, il s’agit de prendre en compte des données et informations non financières, les données « extra-financières »,  pour  mieux apprécier les qualités ou faiblesses d’une entreprise. L’analyse de ses données permet aussi d’évaluer les risques et les opportunités auxquels l’entreprise est exposée.

Une des premières raisons de l’intérêt grandissant pour l’ESG, est avant tout la réglementation européenne entrée en vigueur en 2021 et qui concerne aussi bien les acteurs financiers que les entreprises… Elle a donné naissance à de multiples acronymes  :  ODD, ISR,  GES, GHG Protocol, ESG, SFDR, PAI, CSRD, RSE etc.  La Taxonomie européen, une révolution dans la monde des données comptables,  promet des changements profonds. C’est un nouveau dictionnaire, une sorte de nouveau plan comptable qui identifie et classe les activités d’entreprises jugées comme contribuant à l’adaptation et à l’atténuation du changement climatique.

Une autre raison plus fondamentale est  la prise de conscience du réchauffement climatique. De plus en plus d’entreprises choisissent de s’orienter vers des modes de production et de consommation décarbonés afin de réduire progressivement les émissions de Gaz à Effet de Serre (GES). En Europe, l’objectif est d’atteindre la neutralité carbone en 2050 pour contenir la hausse des températures à un maximum de 2° d’ici 2100.

Tout au long de l’année, nous avons vu plusieurs entreprises s’engager dans cette voie : les grandes entreprises internationales déjà bien au fait des données extra-financières telles que Schneider Electric , Air Liquide,  Bureau Véritas, Carrefour, Saint Gobain.. mais aussi IMERYS pour ses minéraux industriels qui vont faire l’objet de toutes les attentions dans le contexte de transition énergétique ou encore Maison de Monde pour l’optimisation de sa chaîne d’approvisionnement responsable, sans oublier les entreprises familiales, non cotées qui  intègrent dans leur stratégie d’entreprise les enjeux ESG, à l’instar de Castel (secteur boisson, vin, bière, eaux…).

Une autre tendance est d’allouer des ressources financières à projets de reforestation ou d’agroforesterie, secteur en plein développement. Planter des arbres, c’est augmenter le nombre de végétaux qui absorbent naturellement le CO2 par la photosynthèse.  Les végétaux sont un puit de carbone qui nous protège, tout comme les océans ; les préserver et les faire croitre font partie de la solution pour réduire les Gaz à Effet de Serre, responsable de la hausse des températures. Plus qu’une prise de conscience, des actions concrètes sont réalisées et sont porteuses d’espoir.  

Certes l’année a été entachées par ORPEA et Teleperformance,  qui ébranlent les notations ESG et mettent les modèles d’évaluation à mal. Comme les différents scandales comptables qui ont éclaté dans le passé (cf les manipulations comptables en 2001 avec la faillite de l’américain ENRON et d’Arthur Andersen qui auditait les comptes, ce qui a abouti à de nouvelles lois et normes comptables), les déboires de ces deux entreprises font évoluer l’ESG et montrent que la transparence des données couplée à une analyse financière et extra-financière rigoureuse sont  plus que jamais nécessaires pour prendre les décisions en connaissance de cause.

Bien qu’en 2022, les performances boursières aient été tirées par les secteurs de l’énergie et des matières premières,  il n’en reste pas moins qu’à moyen long terme, les performances financières et extra-financières sont désormais indissociables.  Une entreprise, aussi dynamique soit-elle, ne sera pas pérenne si elle n’a pas de gouvernance sincèrement engagée dans l’intégration des enjeux environnementaux et sociétaux, et si elle ne s’adapte pas à la nouvelle donne.  Par exemple, ignorer les sites exposés aux aléas climatiques, c’est  s’exposer à des pertes potentielles d’actifs tangibles.  Pour cette raison, ACCOR a recensé les hôtels qui pourraient être menacés par des inondations, la montée des eaux ou des vagues de chaleur intenses ; une telle information nous donne un aperçu des risques potentiels auquel l’entreprise sera confrontée ; cela contribue à orienter la stratégie de l’entreprise et permet d’évaluer les investissements à réaliser.

Un sentiment d’urgence face au dérèglement climatique sous-tend la dynamique ESG.  La réglementation qui impose à marche forcée la transparence des données ESG, n’est pas encore aboutie, ce qui laisse perplexes aussi bien les entreprises que les acteurs financiers. Or, le cadre réglementaire a pour but d’éviter et de contrôler les dérives d’écoblanchiment et les tromperies qui en découlent.  Avec une approche ESG méthodique, sans partis pris, les risques et opportunités sont recensés, ce qui permet d’investir et accompagner les entreprises dans leur transition avec plus de discernement et donc de performances futures.

2022 a été marquée par de nombreuses avancées dans la prise en compte des critères ESG, Environnement, Social et Sociétal et de Gouvernance. Pour rappel, il s’agit de prendre en compte des données et informations non financières, les données « extra-financières »,  pour  mieux apprécier les qualités ou faiblesses d’une entreprise. L’analyse de ses données permet aussi d’évaluer les risques et les opportunités auxquels l’entreprise est exposée.

Une des premières raisons de l’intérêt grandissant pour l’ESG, est avant tout la réglementation européenne entrée en vigueur en 2021 et qui concerne aussi bien les acteurs financiers que les entreprises… Elle a donné naissance à de multiples acronymes  :  ODD, ISR,  GES, GHG Protocol, ESG, SFDR, PAI, CSRD, RSE etc.  La Taxonomie européen, une révolution dans la monde des données comptables,  promet des changements profonds. C’est un nouveau dictionnaire, une sorte de nouveau plan comptable qui identifie et classe les activités d’entreprises jugées comme contribuant à l’adaptation et à l’atténuation du changement climatique.

Une autre raison plus fondamentale est  la prise de conscience du réchauffement climatique. De plus en plus d’entreprises choisissent de s’orienter vers des modes de production et de consommation décarbonés afin de réduire progressivement les émissions de Gaz à Effet de Serre (GES). En Europe, l’objectif est d’atteindre la neutralité carbone en 2050 pour contenir la hausse des températures à un maximum de 2° d’ici 2100.

Tout au long de l’année, nous avons vu plusieurs entreprises s’engager dans cette voie : les grandes entreprises internationales déjà bien au fait des données extra-financières telles que Schneider Electric , Air Liquide,  Bureau Véritas, Carrefour, Saint Gobain.. mais aussi IMERYS pour ses minéraux industriels qui vont faire l’objet de toutes les attentions dans le contexte de transition énergétique ou encore Maison de Monde pour l’optimisation de sa chaîne d’approvisionnement responsable, sans oublier les entreprises familiales, non cotées qui  intègrent dans leur stratégie d’entreprise les enjeux ESG, à l’instar de Castel (secteur boisson, vin, bière, eaux…).

Une autre tendance est d’allouer des ressources financières à projets de reforestation ou d’agroforesterie, secteur en plein développement. Planter des arbres, c’est augmenter le nombre de végétaux qui absorbent naturellement le CO2 par la photosynthèse.  Les végétaux sont un puit de carbone qui nous protège, tout comme les océans ; les préserver et les faire croitre font partie de la solution pour réduire les Gaz à Effet de Serre, responsable de la hausse des températures. Plus qu’une prise de conscience, des actions concrètes sont réalisées et sont porteuses d’espoir.  

Certes l’année a été entachées par ORPEA et Teleperformance,  qui ébranlent les notations ESG et mettent les modèles d’évaluation à mal. Comme les différents scandales comptables qui ont éclaté dans le passé (cf les manipulations comptables en 2001 avec la faillite de l’américain ENRON et d’Arthur Andersen qui auditait les comptes, ce qui a abouti à de nouvelles lois et normes comptables), les déboires de ces deux entreprises font évoluer l’ESG et montrent que la transparence des données couplée à une analyse financière et extra-financière rigoureuse sont  plus que jamais nécessaires pour prendre les décisions en connaissance de cause.

Bien qu’en 2022, les performances boursières aient été tirées par les secteurs de l’énergie et des matières premières,  il n’en reste pas moins qu’à moyen long terme, les performances financières et extra-financières sont désormais indissociables.  Une entreprise, aussi dynamique soit-elle, ne sera pas pérenne si elle n’a pas de gouvernance sincèrement engagée dans l’intégration des enjeux environnementaux et sociétaux, et si elle ne s’adapte pas à la nouvelle donne.  Par exemple, ignorer les sites exposés aux aléas climatiques, c’est  s’exposer à des pertes potentielles d’actifs tangibles.  Pour cette raison, ACCOR a recensé les hôtels qui pourraient être menacés par des inondations, la montée des eaux ou des vagues de chaleur intenses ; une telle information nous donne un aperçu des risques potentiels auquel l’entreprise sera confrontée ; cela contribue à orienter la stratégie de l’entreprise et permet d’évaluer les investissements à réaliser.

Un sentiment d’urgence face au dérèglement climatique sous-tend la dynamique ESG.  La réglementation qui impose à marche forcée la transparence des données ESG, n’est pas encore aboutie, ce qui laisse perplexes aussi bien les entreprises que les acteurs financiers. Or, le cadre réglementaire a pour but d’éviter et de contrôler les dérives d’écoblanchiment et les tromperies qui en découlent.  Avec une approche ESG méthodique, sans partis pris, les risques et opportunités sont recensés, ce qui permet d’investir et accompagner les entreprises dans leur transition avec plus de discernement et donc de performances futures.

2022 aura été riche avec le début de l’application de la réglementation en Europe, une plus grande prise en compte des critères extra-financiers au niveau international et des travaux en cours sur les normes internationales. 2023 sera marquée par un élargissement des sujets ESG à un plus grand nombre d’entreprises et d’investisseurs,  aussi bien institutionnels que particuliers.